DES FEMMES BOUDDHISTES SE RENCONTRENT
La
Huitième Conférence Internationale des Femmes Bouddhistes
organisée par Sakyadhita
('filles du Bouddha') qui vient
de se passer à Séoul du 27 juin au 2 juillet fut
une occasion mémorable.
Le
premier jour, on se surprenait a contempler les couleurs de l'arc-en-ciel
que formaient les nonnes
Bouddhistes venues du monde entier: le
blanc des Thaïlandaises, le jaune vif ou le bleu clair des
nonnes Vietnamiennes, l'orange éclatant des Ceylanaises,
les divers rouges et bordeaux des nonnes
Tibétaines, la
gamme des bruns des nonnes Malaysiennes et Taiwanaises, le violet
d'une nonne très
respectée du Japon et le gris des
nonnes Coréennes venues très nombreuses.
Il y avait aussi des
laïques asiatiques ' même
quelques unes venues de Mongolie et Buryata -- et une centaine
d'occidentales.
Plus de huit cent femmes participèrent
à cette conférence.
Les
nonnes Coréennes qui nous accueillaient dans une nouvelle
université dédiée aux moines et nonnes Bouddhistes
nous expliquèrent en détails leur mode de vie:
les quatre années d'études des textes Bouddhiques
et leur pratique Zen dans les couvents dédiés à
la méditation. Je fus surprise par leur modernité. Certaines de leur
présentations utilisaient les dernières avances
technologiques faisant bon usage de l'ordinateur et du Powerpoint
pour nous parler de leur activités d'éducation des
enfants, leurs shows à la radio et à la télévision
Bouddhiste et leurs travaux dans les hopitaux.
Une
journée fut consacrée aux femmes bouddhistes du
monde entier et nous vîmes combien les femmes Bouddhistes
étaient actives en Asie mais aussi en Occident.
Durant la matinée consacrée à la pratique
de la méditation nous eurent la possibilité d'essayer
la visualisation Tibétaine, la vipassana Ceylanaise et
le Zen Coréen où nous avons posé la question
'qu'est-ce que c'est?'
Tous
les matins à six heures nous avons médité
en suivant les instructions d'une nonne d'une tradition différente. Tous les soirs nous eurent l'opportunité
de participer à une cérémonie Bouddhiste
différente. Il y eut aussi des groupes de discussion
qui furent un exercice de communication entre Coréen, Chinois,
Anglais ou Thaï!
La
conférence dura six
jours et beaucoup de thèmes différents furent abordés
comme l'éducation Bouddhiste, la pratique quotidienne ou
le Bouddhisme engagé. Des laïques et des nonnes de pays
et de traditions diverses illuminèrent ces sujets en détails
et nous firent explorer ces questions de façons
très diverses et très contemporaines.
Comme toujours ces conférences qui se passent tous
les deux ans dans un différent pays asiatique
aidèrent les femmes Bouddhistes à se rencontrer,
à s'écouter, se soutenir et s'enrichir sur le chemin
de la tradition Bouddhique.
Martine Batchelor
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